Stéphane Rosière (1959)
En ce 1er janvier 2019, toute l’équipe d’Onuphrius voudrait souhaiter à ses lecteurs une année de paix, de prospérité et de joies littéraires. Que cette année nouvelle soit celle de la nouvelle !
Vous trouverez sans doute que 2019 commence avec panache, lorsque vous aurez lu l’histoire que nous avons choisie. Cette nouvelle est française – car, après la Belgique et le Québec ces derniers mois, c’est au tour de la France de nous conter ses bonnes histoires –, elle a pour auteur le poète, nouvelliste et romancier Stéphane Rosière, et s’intitule Pourquoi je n’ai jamais lu Spinoza. Une fois encore, il nous faut exprimer notre reconnaissance envers nos aînés de la revue Brèves, car c’est dans leur numéro 109 que nous avons découvert cet écrivain, né à Nantes en 1959. Nous avions été séduits par Voiture 17, qui peignait avec sensibilité et originalité (due, entre autres choses, à une narration à la deuxième personne) une scène apparemment anecdotique : dans un train, un homme pleure en silence – la nouvelle relatait la réaction des autres passagers, observés avec pittoresque.
Spinoza est d’une tout autre nature : ce n’est pas une scène, mais une tranche d’existence qui est décrite ici. Cette fois la narration se fait plus classique, à la première personne, et réalise l’assez grande prouesse qui consiste à traiter avec légèreté et humour un thème du plus grand sérieux : la quête de ses origines. Le héros, persuadé d’avoir des ancêtres juifs, mène l’enquête ; mais il ne possède point de méthode autre que celle que lui dictent son inspiration fantasque, l’esprit d’aventure, le tâtonnement et la digression, la perplexité striée de certitudes. Jusqu’à la phrase finale, magistrale.
Ne manquez pas de lire, après cette nouvelle (brillamment illustrée par Sivan Buntova), l’interview que l’auteur nous a accordée, et qui la suit immédiatement.
Lucienne Jarnou
POURQUOI JE N’AI JAMAIS LU SPINOZA
Chaque lignage a ses secrets, ses énigmes, sa part d’ombre. Le mystère de notre famille, apparemment si française, pour ne pas dire gauloise, tenait en un mot : Jochyms. C’était le nom de naissance de ma mère que lui avait transmis, comme il se doit, son père, né en Flandres de parents néerlandais. Nous prononcions toujours le s final, comme en néerlandais, ce qui a plus d’allure que jo-chime ou, pire encore, jo-chain. Cependant, si nous savions la juste prononciation du patronyme, notre connaissance de cette branche de la famille restait plus que parcellaire. Cette méconnaissance était sans doute imputable à mon grand-père, qui ne trouva rien de mieux que de mourir prématurément, le jour de la déclaration de la Seconde Guerre mondiale (de maladie, chez lui), alors que ses trois rejetons étaient encore bien jeunes. Sans doute ce décès imprévu contribua à distendre les liens avec la terre d’origine. Ma grand-mère, une fois veuve, ne conserva à ma connaissance aucun lien avec les Pays-Bas (sinon qu’elle avait adopté le rollmops).
Les Jochyms existaient donc, dans la mythologie familiale, à l’état de traces. En témoignaient par exemple ces vieilles tantes Van den Bosch qui avaient vécu à Venlo, et dont ma mère possédait la photographie en noir et blanc, tirée et signée par un photographe local, ou ces papiers rédigés en néerlandais qui me captivèrent et m’incitèrent à apprendre la langue, mais s’avérèrent d’un contenu décevant, tel ce testament qui parlait surtout de linge. Pour tout dire, ces fragments étaient si ténus qu’ils n’esquissaient qu’un tableau abstrait, dénué de vie, irréel.
À défaut de certitudes, circulaient diverses légendes et rumeurs. Selon l’une d’elles, la branche néerlandaise de la famille aurait été chassée des îles de la Frise (Schiermonnikoog ou une autre, mais j’aimais bien le nom de Schiermonnikoog) par des inondations. Je restais subjugué à l’évocation de ces tempêtes si décisives pour la geste familiale, saisi par une vision biblique de digues brisées laissant passer des flots d’eau tumultueuse, bientôt couleur de terre, submergeant tout.
Une autre hypothèse, bien différente, voulait que Jochyms – littéralement fils de Joachim (selon la Bible : époux de sainte Anne et père de la Vierge Marie) — fût un patronyme hébraïque et que, en toute logique, la famille fût d’origine juive. Cette possibilité était beaucoup plus romantique que la première – laquelle ne nous renvoyait qu’à une version, certes transculturelle, de l’exode rural, depuis la campagne néerlandaise jusqu’à une ville de la province française. Personnellement, je trouvais que cette hypothèse nous distinguait immédiatement du vulgum pecus ; elle renforçait notre singularité et, à ce titre, avait ma préférence.
Évoquée à table, l’hypothèse juive mettait mon père au désespoir, lui qui n’aimait ni les Juifs ni les Allemands, et surtout pas les Anglais – à propos desquels il n’oubliait jamais de rappeler ce que son propre père lui avait dit de la Grande Guerre, qu’il avait traversée dans un régiment du Génie : « Votre grand-père détestait plus les Anglais, qui étaient pourtant ses alliés, que les Allemands. C’est dire s’il faut se méfier des étrangers ! » Ainsi, se transmettaient ces haines ataviques que nous biberonnions avec avidité dès le plus jeune âge.
Pour mon père, cette origine juive faisait tache. Quand, pour le titiller peut-être, nous en parlions, il convoquait de Gaulle, Vercingétorix et Goscinny (dont il appréciait les albums, qui nous dépeignaient si bien, nous, peuple querelleur). En tout cas, il n’était pas concevable que ses enfants pussent être considérés comme hébreux. Je lui avais fait remarquer que tout dépendait du pourcentage de sang à partir duquel on peut tenir que l’on est juif, si tant est que l’on soit jamais biologiquement juif. Durant les années trente, des Aryens énervés décidèrent que la judéité d’un individu était établie s’il avait au moins un grand-parent juif. Selon ce principe, si ma mère était à moitié juive, alors ses enfants l’étaient à vingt-cinq pour cent. Nous étions donc juifs. Mon père balayait cette hypothèse en soulignant que, si les Juifs étaient souvent des gens très intelligents, il était clair que nous ne l’étions pas du tout. Le débat s’arrêtait là, mais le mythe demeurait, planant comme une ombre au-dessus de la famille distraite par l’imperceptible rythme des saisons et le labeur des jours.
Les années passèrent ; j’entrepris un premier voyage aux Pays-Bas, en stop – j’avais fait le trajet avec une seule voiture, c’était un miracle, que dis-je ! un signe. Dès que je fus sur le territoire batave, je me lançai dans des recherches empiriques dans les villes où je m’arrêtais, Breda, Utrecht puis Amsterdam. Je fouillai dans les Bottins téléphoniques en quête de Jochyms. Je me rappelle de la poste de Breda, vaste édifice néo-gothique tout de briques, où j’avais poussé le zèle jusqu’à consulter les annuaires d’autres provinces, ce qui m’avait pris du temps alors qu’il faisait beau, que les filles étaient formidables et les coffee-shops de la ville renommés. La moisson était décevante : pas le moindre Jochyms à me mettre sous la dent.
Je découvris Amsterdam : ses canaux outrageusement beaux, le musée Van Gogh, et bien entendu ses coffee-shops. Je déambulais, parfaitement défoncé, dans le Red corner (sans oser entrer dans aucune des échoppes), je dansais toute la nuit sous acide dans une énorme boîte de nuit qui s’appelait le Melk Weg, j’étais absolument libre et heureux. Je logeais dans le dortoir d’une auberge de jeunesse, où des jeunes venus de toute l’Europe (de l’ouest) ou d’Amérique (du nord) s’extasiaient sur ce pays où l’on pouvait acheter de l’herbe, du haschich ou de l’huile de chanvre en toute simplicité, dans des magasins qui avaient tout de bureaux de tabac, mais où il était par contre interdit de fumer une cigarette. Tous s’émerveillaient de cette expérience quelque peu irréelle : aller acheter de la dope dans des conditions normales, sans stress, sans risquer la prison ou de recevoir un coup de surin : c’était quasi métaphysique. Aux Pays-Bas, il suffisait de s’adresser à un vendeur on ne peut plus banal (si l’on fait exception de son anneau dans la narine et de son bracelet de pierres anti-ondes électromagnétiques), qui vous faisait la réclame de ses pots de verre, remplis de différentes variétés de cannabis, et de ses sachets de barrettes de résine, vantant les mérites des uns, les avantages des autres. C’est à l’aune de ces moments civilisés que nous mesurions la brutalité de nos législations respectives. Le soir, à l’auberge de jeunesse, nous nous promettions de les faire évoluer aussi rapidement que possible. On était en 1978.
Mais il me fallait revenir aux choses sérieuses : mes origines et donc mon futur. Je pris la route du nord vers les mythiques îles de la Frise. À la sortie d’Amsterdam, il pleuvait, mais ce n’est pas cela qui allait me décourager. Je montai à bord d’un camping-car ; le conducteur, qui se révéla frison autonomiste, m’interrogea longuement sur les velléités séparatistes des Bretons. Le bonhomme avait été frappé par la destruction de l’antenne télé de Roc’h Trédudon, quatre ans plus tôt, et voulait savoir où en était le dossier. Tout en parlant, nous nous engageâmes sur l’Afsluitdijk, cette immense digue rectiligne qui, depuis les années 30, sépare l’Ijsselmeer à tribord de la mer du Nord à bâbord. Telle que je la découvris, à bord d’un véhicule surélevé, et alors que le soleil revenait en force, c’était une autoroute posée sur la mer. Au milieu de la digue, on ne voit la terre ni devant ni derrière soi ; l’impression de rouler dans les limbes est ineffable.
Arrivé en Frise, comme je n’avais ni trop de temps ni trop d’argent, je jetai mon dévolu sur l’île la plus proche du continent : Ameland. C’était un bourrelet de dunes ventées, parfaitement plantées et entretenues comme une pelouse anglaise. À droite à gauche se nichaient de petits villages de maisons de briques confortables, et à l’extrémité de l’île se dressait un phare pourpre dont le feu rythmait la nuit locale avec obstination.
J’avais atterri au petit bonheur dans un bed and breakfast perdu au milieu des dunes. C’était propre, bien rangé et – après l’auberge de jeunesse d’Amsterdam – un peu ennuyeux. Le lendemain, je menai des recherches dans l’annuaire du bureau de poste de Buren, qui consistait en une pièce unique, avec un guichet propre et quatre cabines téléphoniques alignées le long d’un mur. Encore une fois, mes investigations ne donnèrent aucun résultat : pas de Jochyms sur cette île de la Frise, ni sur les îles voisines si l’on en croyait les annuaires. Où se cachaient- ils donc ?
J’avais repris la route du sud en tentant de faire bonne figure et de minimiser mon échec. Après tout, il n’était pas étonnant que je n’eusse pas trouvé la trace de mes ancêtres puisqu’ils avaient été chassés par une inondation. Ces tentatives désordonnées de contact avec de lointains cousins ne donnant rien, je passai insensiblement à autre chose. Tout aurait pu en rester là.
Un jour, cependant, ma sœur aînée rencontra des Néerlandais avec qui elle évoqua nos origines familiales. Ces gens instruits et fort aimables s’étaient intéressés à l’énigme de nos origines et, en entendant le nom de Jochyms, avaient tout de suite souligné que c’était un patronyme rare. On trouvait des Jochum, certes, mais guère de Jochyms. Ma sœur avait mis les pieds dans le plat en avançant que ce nom était peut-être juif (elle était restée prudente, tout en se dévoilant). Le ton de la conversation changea. Cette supposition avait semblé tout à fait plausible à ses interlocuteurs. À bien y réfléchir, c’était même une piste sérieuse ; et après réflexion, tout à fait sérieuse : Jochyms était un nom juif. Ils s’étaient éclipsés.
Ces propos, pourtant peu étayés, relancèrent bien entendu le débat familial. Cette histoire déclencha ce que j’appellerai ma période philosémite. Je me découvrais juif. Ou plutôt c’était une confirmation de ce que j’avais toujours su secrètement : j’étais juif. Étais-je dyslexique ? hyperactif ? gaucher refoulé ? gauchiste notoire ? fumeur de cannabis ? alcoolique, dépravé, poète ? c’est parce que j’étais juif. Ou plutôt parce que je souffrais de ne pouvoir vivre ma judéité en toute connaissance de cause. Mon israélisme n’avait jamais été formulé à haute voix, d’où la distorsion quasi maladive existant entre le monde extérieur – je veux dire concret et catholique, tel qu’il se dressait en face de moi – et ma réalité intérieure, que je connaissais par essence puisque j’en étais le produit, sans toutefois oser la re-con-naître.
Maintenant que semblaient se confirmer ces origines secrètes, je me documentai sérieusement. Je commençai par regarder Rabbi Jacob, riche en informations (« Quoi ! Salomon, vous êtes juif ? »), puis les films de Woody Allen, avant d’attaquer Portnoy et son complexe, roman de Philip Roth dont le titre me paraissait adapté à ma situation. Petit à petit, je me mis aussi à considérer ma mère autrement. N’était-elle pas, après tout, le cliché de la mère juive, ultra-possessive avec ses fils, veillant toujours à la suralimentation de la maisonnée, jalouse des belles filles et toujours prête à expliquer en quoi ses enfants valaient mieux que les autres ? N’était-ce pas le profil psychologique type de la mère juive telle qu’elle apparaît, géante et godzillesque, dans Le Complot d’Œdipe de Woody Allen ? Bien entendu, ma mère n’avait jamais affiché la moindre sympathie pour les Juifs. Elle avait été élevée dans la stricte doctrine catholique, mâtinée de dogme maurassien. Mais c’était certain, les gènes avaient sauté une génération, ils se réveillaient à travers moi. Pour preuve, il y avait mes lunettes épaisses de myope pathologique, qui me donnaient indubitablement un petit air de rabbin du shtetel ou de cordonnier du mellah. Vous me direz que je suis blond, et que je ne corresponds pas, de prime abord, à l’image du Juif telle qu’on a voulu la répandre au Moyen Âge, pendant l’Occupation allemande, ou encore aujourd’hui sur les réseaux sociaux. Mais cette myopie et cette paire de lunettes renforçaient ma conviction : j’avais certainement des chromosomes israélites.
Je commençais à me renseigner sur la Torah mais aussi la Kabbale, et finalement j’entrai dans le vif du sujet avec le Manifeste du Parti communiste, que j’introduisis dans la maison familiale en usant d’une tactique toute militaire. C’était une spirale. J’allais de plus en plus haut : Alan Ginsberg, Primo Lévi, Imre Kertész. Serge Gainsbourg. Là, c’était le sommet. Maintenant, Serge était l’un de mes intimes, nous n’avions plus de secrets l’un pour l’autre – pas plus qu’avec Jane, naturellement. J’étais en route vers l’illumination kabbalistique ; je regardai le monde des goys avec dédain.
Lors d’un nouveau voyage en Hollande, je renonçai aux villages de Frise et mis le cap sur Amsterdam. Pendant deux jours, j’arpentai les rues du Jodenbuurt, l’ancien quartier juif. Je flânais entre la place de Waterloo, le long du Herengracht, ou près de la synagogue portugaise qu’avait sûrement fréquentée Spinoza (auteur que j’avais placé tout en haut de ma liste des écrivains à lire). Je fis une longue halte à la maison d’Anne Franck. Mon néerlandais était devenu assez bon pour que l’on me prît pour un Belge, ce dont moi, le p’tit Français, je n’étais pas peu fier. N’était-ce pas le signal du succès de ce retour aux sources ? Néanmoins, de toutes ces pérégrinations je ramenais beaucoup plus de haschich que d’informations sur nos origines familiales qui, je le craignais alors, allaient rester éternellement dans l’ombre. J’avais tort.
Ce sont les Pays-Bas qui, sans doute mieux organisés que moi en mes péripéties impulsives, prirent inopinément contact avec la famille. Un jour – ou était-ce une nuit ? près d’un lac, endormie ? – ma mère reçut un coup de fil des Pays-Bas. Le monsieur parlait dans un français hésitant mais clair. Il demanda le nom de ma mère, et comment cela s’écrivait exactement ; maman nous raconta ça à table, papa était en tournée professionnelle, comme chaque semaine. Nous étions tous suspendus à ses lèvres. Maman expliqua à son interlocuteur ce qu’elle savait de son père : sa jeunesse près d’Ostende, son grand-père qui dirigeait la briqueterie locale, les tantes Van den Bosch. Rapidement, l’homme au bout du fil convint qu’il était bien un cousin de ma mère. Ce n’était qu’un cousin, mais cela faisait tout de même un choc de découvrir un parent d’un seul coup, surgi d’un téléphone comme un diablotin.
« Ma grand-mère et votre grand-père étaient frère et sœur, avait expliqué l’homme en donnant des noms. Nous sommes cousins issus de germains. » Dans la famille, ça avait fait l’effet d’une bombe. « Mais il était juif, ce monsieur au téléphone ? » avais-je demandé à maman. « Il ne m’a pas parlé de ça. » Il avait sûrement évité le sujet, par précaution, m’étais-je dit. Il ne savait pas où il mettait les pieds, et il avait raison : s’il était tombé sur mon père, par exemple ?
Pourtant, ce monsieur, qui ne s’appelait d’ailleurs pas Jochyms lui-même, n’avait pris aucune précaution particulière, comme cela s’avéra peu après. Nos échanges épistolaires révélèrent que nous descendions de paisibles paysans du Limbourg néerlandais, d’une petite ville située entre Venlo et Bois-le-Duc, que mon grand-père, comme plusieurs de ses frères et sœurs, avait tout simplement quittée pour vivre mieux. Vivre mieux. Les frontières de la France étaient ouvertes. Tous étaient des catholiques pratiquants, bénis par la sainte Église, et aucune goutte de sang juif ne coulait dans nos veines. J’en fus déçu, presque triste, un temps boudeur. Néanmoins, on s’habitue à tout ; et de ce fait – dois-je l’avouer ? – je n’ai jamais lu Spinoza.
Stéphane Rosière
J’ai adoré «Pourquoi je n’ai jamais lu Spinoza», ainsi que l’entretien fort éclairant. Ça m’a rappelé mon passage à Amsterdam et ses coffee shops, mais plus sérieusement, ça fait réfléchir un Québécois qui se pose aussi des questions sur son identité. Non pas que je doute de la mienne, mais il en est dont je suis qui admirent le peuple juif pour sa résilience au cours des siècles et des millénaires. Nous nous demandons depuis la Défaite de 1759 si nous allons être aussi tenaces que ce vieux peuple biblique. Stéphane Rosière me fascine et je compte bien lire ses romans.
Merci de ce commentaire, cher Michel. Et ici, à Jérusalem, nous sommes beaucoup aussi à admirer le peuple québécois, qui n’a pas renoncé à son identité, ni à son indépendance. Tenez bon et ne transigez point !
Quant aux romans de Stéphane Rosière, ils sont à ce jour inédits, mais je vais lui demander s’il y a un moyen de les lire. Le plus beau serait qu’il trouvât un éditeur… au Québec !
Très belle et singulière nouvelle.