Gaëtan Brulotte (1945)
Auteur d’une quinzaine d’œuvres couronnées et d’autant de prix littéraires, dont des recueils de nouvelles (Le surveillant, Ce qui nous tient, Épreuves,La Vie de biais,La Contagion du réel), un roman (L’Emprise) et une pièce de théâtre (Le Client) créée au Festival d’Avignon, l’écrivain québécois Gaëtan Brulotte a aussi été traduit dans une dizaine de langues, et ses œuvres, figurant dans une trentaine d’anthologies, ont été adaptées pour la télévision, au cinéma, à la radio et à la scène, en particulier ses nouvelles.
Bien que résolument ancré dans la fiction, son imaginaire, sans relever nécessairement de l’autobiographique, contient des éléments qui peuvent s’en rapprocher. L’écriture fictionnelle le traduit, le trahit, tel qu’en lui-même, depuis le premier roman, L’Emprise (1979), jusqu’à La Contagion du réel (2014). Au total, plus de soixante nouvelles dans cinq recueils, après un roman inaugural qui l’a littéralement propulsé au panthéon du monde littéraire, remportant le prix Robert-Cliche. Avec des plages d’accalmie, mais qui seront meublées par la parution d’études et d’essais critiques sur la peinture et la littérature, ainsi qu’une pièce de théâtre, l’œuvre se fera surtout nouvellière, Brulotte s’affirmant dès Le Surveillant (1982) comme l’un des nouvelliers les plus originaux de notre temps.
On l’a souvent noté, le ton, la posture rappellent Franz Kafka, Samuel Beckett, Julio Cortázar, Italo Calvino ou Anton Tchekhov par la tendance à vouloir débusquer l’absurde dans les systèmes qui entourent, enrobent, enserrent l’être moderne. Aucune imitation toutefois, Brulotte s’ingéniant à tout parodier, le réel comme le fictif, la folie comme la raison et tous les genres du discours. La seule chose qui demeure identique pendant ces quarante années de création, c’est l’écriture, inchangée dans le sens classique du terme, une écriture qui pourrait s’apparenter à celle d’un Stendhal qui aurait fréquenté Lautréamont, Joris-Karl Huysmans, Sigmund Freud, André Breton, Jean-Paul Sartre, Gaston Bachelard, Roland Barthes et qui s’amuserait à déjouer toutes les esthétiques, à faire feu de tout bois.
À relire son œuvre en rafale, je suis frappé par cette caractéristique : le sens critique ou la critique sociale (ses portraits-charges contre la fausseté, les apparences, la superficialité, l’absence de jugement, etc.) sert de point d’appui à l’imaginaire, qui se développe formellement selon la trajectoire du labyrinthe, avec une propension à phagocyter les autres genres du discours ; ce qui évite à l’auteur de se conformer aux règles du genre dans lequel le texte, croit-on, devrait s’inscrire. Complexe ? Certes, Brulotte n’est pas de ceux qui recherchent la facilité, ni l’opacité du reste. C’est d’ailleurs ce qui fait la beauté de ses textes narratifs : une grande clarté d’élocution, au service d’une recherche formelle constante pour dire le sens et le non-sens du monde, cela avec une bonne dose d’humour, d’ironie, et une tendance forte à la parodie.
Le procédé récurrent de la critique tous azimuts, d’un côté, le métissage, le phagocytage, le carnavalesque et la parodie de genres et d’esthétiques multiples (le portrait, le descriptif, le poétique, le dramatique, le philosophique…) de l’autre, témoignent de la richesse d’une pratique scripturaire qui s’alimente à toutes les sources pour renouveler le genre narratif et le conduire à des limites insoupçonnées. Les deux textes qui paraissent ce mois-ci dans Onuphrius en donnent une idée, nécessairement très parcellaire en regard de cette œuvre polymorphe, en constante métamorphose.
Pour en savoir plus : www.gbrulotte.com (site Internet officiel bilingue français/anglais).
Michel Lord
CENDRINE
Il était une fois dans une grande ville un industriel en vue, Georges Ramier, qui décida de se faufiler incognito au sein de son entreprise en se faisant passer pour un nouvel employé qu’on prend à l’essai pour un travail subalterne. Déguisé en jeans, maquillé et le crâne recouvert d’une perruque d’un style coiffé-décoiffé, il voulait mieux se connecter à ses salariés et apprécier ainsi leurs efforts en les côtoyant au quotidien dans leurs tâches, comme certains entrepreneurs s’y prêtent parfois de nos jours. Au fil de cette expérience qui ne dura que quelques semaines, il mesura mieux l’ampleur et la pénibilité du labeur. Il remarqua surtout Cendrine, petite préposée au début de la trentaine, pour sa gentillesse et ses compétences exceptionnelles dans le domaine de l’étiquetage des marchandises de son vaste entrepôt. Il n’y comprenait pas grand-chose lui-même. Il passa des journées à essayer de suivre ses instructions pour apprendre le métier sur le tas, sans trop toujours y parvenir, et longtemps elle crut qu’il était venu l’aider en permanence dans ses opérations. Les pauses café étaient très importantes pour Ramier, car il pouvait alors discuter avec ses subalternes d’aspects plus personnels de leur vie en plus des questions de travail. De fil en aiguille, Cendrine lui confia qu’elle vivait dans une famille démunie recomposée où son père avait épousé en secondes noces une femme psychorigide. Cette marâtre avait deux filles qui lui ressemblaient par leur tempérament et leur coquetterie vulgaire. Les noces ne furent pas sitôt célébrées que la belle-mère fit connaître ses prérogatives et finit par malmener régulièrement Cendrine, qu’elle considérait comme une inférieure corvéable à merci. Elle l’obligeait à dormir tout au haut de la maison, dans un grenier mal isolé, sur une mauvaise paillasse. Cendrine devait passer l’aspirateur dans la chambre de ses filles, laver leur linge, repasser leurs vêtements, nettoyer leur salle de bains, mettre les ordures de la famille dans la rue, faire les courses de tous après le travail ou les week-ends, préparer la cuisine, faire la vaisselle de la journée après le repas du soir, etc., jusqu’à peaufiner les ongles de pied de ces demoiselles. Ces dernières, par contre, ne s’occupaient de rien et passaient leur temps en soins de beauté tout en méprisant leur sœur. Cendrine ne s’en plaignait pas, car elle avait pris l’habitude, pendant qu’elle vivait seule avec son père, de tout faire dans la maison après la mort de sa mère. Cette jeune femme parut au patron d’une flexibilité, d’une générosité et d’une finesse sans exemple, malgré sa grande modestie sociale.
Ne voulant pas se révéler à elle tout de suite et souhaitant la récompenser de son dévouement et de ses compétences au sein de l’entreprise, il demanda plus tard à sa secrétaire de la convoquer chez lui, dans son immense maison luxueuse, pour avoir son avis sur le « nouveau » qui travaillait avec elle. Fallait-il l’embaucher en permanence ou pas? Il lui fit indiquer qu’il profiterait de l’occasion pour organiser une réception pour ses employés avec qui il voulait partager de bonnes annonces. Il lui offrit d’être la maîtresse de cérémonie pour la circonstance. Cendrine accepta tout en se sentant affolée, ne sachant trop comment se comporter ou même s’habiller pour cet événement singulier. Pour lui faciliter les choses, il proposa que son épouse l’accompagnât dans un grand magasin chic pour lui acheter des vêtements appropriés à son rôle. Cette compagne lui donnerait quelques indications pour mener le jeu et la conduirait ensuite chez son meilleur coiffeur pour lui conférer une apparence rafraîchie de grande dame, sans oublier un passage embellissant chez son esthéticienne favorite pour manucure et pédicurie, où elle allait bénéficier également de soins féminins destinés à accentuer son charme naturel. Cendrine jubilait, mais en éprouvait aussi un vague malaise. Jamais on ne l’avait traitée avec autant d’égards.
Si son patron n’avait été déjà marié et heureux de l’être, elle aurait été tentée d’y voir presque une déclaration d’amour à son endroit. Secrètement cependant, son employeur, en complicité avec sa femme, avait un stratagème en tête. Ils avaient mis sur pied cette soirée non seulement pour lui rendre hommage, mais aussi pour qu’elle rencontrât homme digne d’elle qui pourrait l’aimer comme elle le méritait et l’aider moralement à sortir de cette misère familiale qui lui gâchait la vie.
Le soir du grand jour, on lui envoya une limousine pour l’emmener à la villa où elle retrouva son patron en qui elle ne reconnut pas du tout l’apprenti à l’essai qu’elle avait formé. Une ribambelle de domestiques s’affairaient déjà aux préparatifs de la fête dans le jardin. On invita Cendrine à passer au salon où une centaine de personnes l’attendaient et l’ovationnèrent. La surprise était totale. Le patron lui révéla enfin qu’il était le maladroit qu’elle avait patiemment essayé de rompre à la tâche. Cendrine n’en croyait pas ses yeux. Il annonça qu’elle était élue employée de l’année et qu’il voulait la féliciter pour sa patience et son professionnalisme en lui offrant une augmentation de salaire substantielle et une promotion dans la hiérarchie de la société. Elle exultait et se mit à pleurer d’émotion.
Le stratagème de bonne fée moderne du patron fonctionna au-delà de ses espérances. Sous les lustres de la villa, la grande beauté de Cendrine ressortait davantage avec ses cheveux en élégant chignon et sa robe longue noire au décolleté discret sur un collier de perles d’eau douce qui dominait ses petits seins. Son humilité, sa grâce et son intelligence allaient conquérir bien des personnes en cette soirée, à laquelle elle avait aussi demandé la permission de convier ses méchantes demi-sœurs dans l’espoir de les rendre plus aimables. Or, elles cherchèrent sans cesse à la concurrencer chaque fois qu’un prétendant s’approchait d’elle, rivalisant entre elles pour se faire remarquer par tous les moyens en ne parlant que de stupidités et en racontant leur vie ennuyeuse. Elles réussirent à attirer certains mâles à elles, parmi les partis les moins intéressants, ce qui permit à Cendrine de discuter avec un jeune homme qu’elle avait remarqué depuis le début et qui l’attirait beaucoup. Il portait un costume et une cravate assez classiques, mais un peu grand pour lui, selon la tendance très large du moment, et qui lui conférait un air tendre. Il avait les cheveux hirsutes et des yeux noirs perçants ainsi que le banal duvet de fin de journée au menton. Il terminait des études de gestion et s’intéressait peu à ces soirées mondaines. Ses parents avaient bien tenté de lui présenter des jeunes femmes du gratin snob de la ville et il avoua même avoir fait des rencontres sans lendemain sur des sites. Sa famille était désespérée de le voir toujours célibataire, mais il ne pouvait pas supporter toutes ces oies orgueilleuses et intéressées qui lui paraissaient des poupées de luxe incapables de faire quoi que ce fût de leurs dix doigts. Il se trouve que son père et sa mère lui avaient parlé d’elle avec tant d’éloquence et d’admiration ces dernières semaines qu’il lui tardait de faire sa connaissance. Et voilà que cette occasion extraordinaire se présentait enfin. Déjà séduite, Cendrine réalisa alors qu’elle avait affaire au fils du patron et accepta de le revoir rapidement. En était-elle comblée ? Nul ne le sait avec certitude, puisqu’elle essaya de cacher son trouble du mieux qu’elle put et que ses collègues vinrent la chercher pour danser et la relancer dans le tourbillon de la fête. Elle rentra plus tard, et la légende urbaine affirme qu’elle ne put revoir son chevalier avant de partir, tant était grande l’effervescence de la fête, où l’on se trouvait et se perdait tour à tour. Elle était cependant si émue qu’elle en oublia son sac à main à la villa…
Chers participants de notre téléréalité « Une Cendrillon moderne », dites-nous ce que vous souhaitez qu’il leur arrive : si vous envisagez qu’ils se marient et soient heureux selon les conventions, envoyez un texto au numéro suivant : 09999; sinon exprimez vos souhaits au 06969. Que va-t-il trouver d’important dans le sac de Cendrine qui pourrait peut-être changer le cours des choses? Textez-nous au 06666. Voyez les résultats lors de notre prochaine émission. Merci de votre participation à notre Romance d’aujourd’hui.
Gaëtan Brulotte
TIRAGE SÉPIA
« ‘L’âge est un crime’, tel était leur slogan. »
Dino Buzzati, « Chasseurs de vieux » (Le K)
Wilbro avait l’habitude d’écouter la radio quand il prenait son bain quotidien. Ce jour-là, il syntonisa la seule émission littéraire qui restait sur les ondes. Il avait été prévenu qu’on allait y parler de son dernier roman, Le Jonc rompu, qu’il avait mis une dizaine d’années à peaufiner. Durant sa carrière, il avait reçu de nombreux éloges pour ses vingt livres, mais il n’en était pas pour autant blasé.
Il ne connaissait pas le critique qui en rendit compte, mais il affichait une voix jeune. Son commentaire lui sembla au départ léger et expéditif, bien que positif dans l’ensemble. Wilbro fut un peu agacé par les nombreuses erreurs de dates et d’éditeurs que contenait la présentation, alors que ces renseignements étaient aisément accessibles sur Internet. Elles indiquaient que le critique n’avait pas pris le temps de se documenter sur l’écrivain dont il parlait. Mais Wilbro y était habitué puisque c’était devenu courant dans le milieu. Déjà bien qu’on parle de son livre à la radio, peu importe ce qu’on en disait. Ne s’improvise pas critique qui veut, constata une fois de plus le romancier et, perdu dans ses pensées au sein des vapeurs de sa toilette, il écouta le reste du commentaire en se savonnant jusqu’à ce qu’il sursaute à la conclusion du commentateur : « Pas surprenant que Wilbro s’intéresse à la nostalgie, à la maladie et à la mort, c’est un écrivain vieillissant. »
En entendant cette remarque qu’il reçut comme une insulte, l’auteur du Jonc rompu faillit se noyer dans sa baignoire. Fouetté hors de sa torpeur, il s’en étouffa de colère et se leva brusquement en attrapant une serviette. Il ferma la radio d’un doigt décidé et, en se séchant avec énergie, se regarda dans le miroir.
Il était soudain devenu, à soixante ans et au meilleur de sa forme, « un écrivain vieillissant ».
Une telle discrimination, rumina-t-il, rejoignait le lynchage des personnes âgées, si commun à notre époque en Occident, au nom d’un jeunisme forcené à la mode et d’une valorisation irresponsable de la puérilité. Erreur historique qui nous éloignait de plus en plus de la vénération que suscitent les anciens dans les sociétés orientales et traditionnelles, où ils sont intégrés aux décisions collectives pour leur sagesse et leur savoir-faire.
« Un écrivain vieillissant », voilà un jugement qui affichait davantage l’inculture du critique, pensa Wilbro, car il est bien connu qu’en littérature, contrairement aux sports, les écrivains gagnent généralement en force avec la maturité. Les œuvres se nourrissent et s’enrichissent de l’expérience acquise, murmura-t-il en se rasant. L’histoire montre que les chefs-d’œuvre sont souvent le fruit de la plénitude de l’âge. Sophocle a écrit à soixante-dix ans Œdipe roi, la plus grande tragédie grecque (et la meilleure de la centaine qu’il avait écrite avant), et il a continué à multiplier les chefs-d’œuvre jusque dans ses quatre-vingt-dix ans. L’écrivain italien De Lampedusa a commencé sa carrière d’écrivain à quatre-vingts ans avec son remarquable roman Le Guépard, qui a été un grand succès mondial. Sa tête se remplissait d’exemples célèbres à chaque coup de rasoir.
Est-ce que le simple fait de traiter de la mort signifiait qu’il avait fait son temps? Que son potentiel de plénitude était déjà épuisé ? Qu’il n’y avait plus de place pour la diversité des âges et des paroles dans ce monde ?
Wilbro rédigeait déjà mentalement sa réplique à ce faux cultivé et prétendu critique bourré de préjugés. La mort, la maladie et la nostalgie étaient à ses yeux des thèmes qui interpellent tout être humain quel qu’en soit l’âge. Les enfants s’interrogent même très tôt sur la mort et l’enterrement. De plus, il les avait abordés sur le mode positif, par la résilience, la guérison et le carpe diem. Si c’était être nostalgique que de revendiquer le bien-être du corps et des sens, alors il l’était, mais ce serait bien la première fois que désirer être à l’aise dans sa peau relève du passéisme, marmonna-t-il en se rinçant vigoureusement le visage à l’eau froide au-dessus du lavabo.
Quand ses yeux rencontrèrent de nouveau le miroir, un sentiment de renaissance l’envahit. Comment réagir à l’ampleur grandissante de la bêtise ambiante ? Devait-il pourfendre ce troll qui bavait en ondes comme tant de pseudo-critiques improvisés, de nos jours, qui n’auront jamais la culture requise ni l’empathie ?
Il consulta, réfléchit, pesa.
Et il décida de publier son prochain livre, vite écrit en quelques jours et très court comme il se devait, sous un pseudonyme : Jérémianne Posdam, dix-neuf ans. Tirage sépia. Sur la mort du père, avec des scènes trash de gamins rebelles qui se croient les rois et les reines du monde, dans une langue décervelée, des réflexions médiocres de taverne, des comportements primaires de gangs, une sexualité fruste et violente où les adultes, harcelés parce que plus vieux, tombent comme des ennemis dans les jeux vidéo. Le résultat ne se fit pas attendre. La critique cria au génie précoce. « Découverte d’un nouveau talent littéraire avec lequel il faudra désormais compter ! » titrait le journal de la métropole.
Gaëtan Brulotte
Du même auteur
L’emprise. Roman. Montréal, Éditions de l’Homme, 1979. 2e éd., Club Québec-Loisirs, 1980. 3e éd. remaniée, Montréal, Leméac (« Poche/Québec »), 1988. 4e éd. définitive, Montréal, « BQ », 2007. Prix Robert-Cliche (Québec) 1979. Double Exposure. Trad. anglaise de David Lobdell. Ottawa, Can.: Oberon press, 1988, 140p.
Le surveillant. Nouvelles. Montréal, Quinze, 1982. 2e éd. remaniée, Montréal, Leméac (« Poche/Québec »), 1986 (épuisée). 3e éd., préface & biobibliographie J.-P. Boucher, Montréal, « BQ », 1995. 4e éd. Montréal, « BQ ». 2013. Prix Adrienne-Choquette (Québec) 1981, Finaliste Prix du Gouverneur Général du Canada 1982, Prix France-Québec (France) 1983. The Secret Voice. Trad. anglaise de Matt Cohen. Erin, Can: The Porcupine’s Quill, 1990, 92p. Prix de traduction John-Glassco 1990
Ce qui nous tient. Nouvelles. Montréal, Leméac, 1988. Prix Littéraire de Trois-Rivières (Québec) 1989. Finaliste, Bourse Goncourt de la nouvelle (France) 1989.
Épreuves. Nouvelles. Montréal, Leméac, « Bonheurs-du-jour », 1999
La vie de biais. Nouvelles. Montréal, Trait d’Union, « Script », 2002. 2e éd. remaniée, Montréal, coll. « BQ », 2008. Life Sideways. Trad. anglaise de Steven Urquhart. Victoria, Can.: Ekstasies Editions, 2015, 172p.
La nouvelle québécoise. Essai. Montréal, HMH, « Les Cahiers du Québec », 2010, 340p. Finaliste Prix de Littérature Gerald-Godin 2011.
La contagion du réel. Nouvelles. Montréal, Lévesque Éditeur, « Réverbération », 2014, 152p. Prix de littérature Gérald-Godin (Grands Prix culturels de Trois-Rivières, Canada) 2015
Ouvrages sur les écrits de G. Brulotte
Margareta Gyurscik, Gaëtan Brulotte ou la lucidité en partage. Montréal, Nota Bene, 2018, 316p. Prix de la Société des Écrivains francophones d’Amérique, Mention d’Excellence, 2018.
Claudine. Fisher, éd. Gaëtan Brulotte: Une Nouvelle Écriture. Lewiston, NY, Mellen Press, 1992. Prix international d’Études francophones, 1992, Strasbourg, Fr.